Dans le village de Landrethun-le-nord, si mystérieux, où les souvenirs d’antan semblent s’être évanouis, les enfants rient et jouent, leurs cœurs sont radieux, ignorant les ombres et les secrets enfouis.

Les monstres d’autrefois hantent les rues goudronnées, leur présence invisible fait frémir les esprits, les araignées tissent des toiles pour les âmes égarées, cachant les souvenirs d’un passé que l’on fuit.

Un protecteur veille, gardien des âmes perdues, il erre sans relâche, dans l’ombre, sans un bruit, disparu pour les hommes, mais présent pour les rues, les enfants courent libres, confiants sous son abri.

Les histoires se murmurent sous les vieux arbres sombres, les légendes anciennes parlent de temps révolus, où les monstres et les hommes partageaient les mêmes ombres à Landrethun-les-Sorts, là où le passé est nu.

Les enfants ignorent les mystères de ce lieu, Ils voient les araignées comme simples amies du soir, Mais le protecteur, toujours fidèle à son vœu, Garde l’équilibre entre lumière et noir.

Dans le village de Landrethun-les-Sorts, les sorcières dansent, semant des remords, leurs rires macabres flottent dans le vent, sous la lune, un sort murmuré doucement. 

À minuit, les ombres envahissent les bois, les sorcières invoquent des forces sans loi. À Landrethun-les-Sorts, les flammes s’élèvent, dans la nuit d’Halloween, plus rien ne s’achève éxepté votre foi.